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Rassemblement 12h devant la mairie

Nous vous convions à un rassemblement devant la mairie à 12h ce lundi pour exprimer notre soutien aux nombreuses victimes des dégradations de ces derniers jours et à tous les acteurs mobilisés pour les accompagner et retrouver la sérénité dans notre pays.

Regroupons nous pour dire stop aux agressions que subissent des élus et leur famille.

Regroupons nous devant nos mairies qui arborent la devise : Liberté, Égalité, Fraternité, le socle de notre démocratie

Intervention lors du conseil du 11 mai 2023

Voici nos interventions lors du conseil de jeudi dernier. N’hésitez pas à faire vos commentaires.

2.Rapport de la chambre régionale des comptes (PAS DE VOTE)

Ce deuxième point à l’ordre du jour nous invite à prendre acte de la communication et du débat relatifs au rapport d’observations définitives de la Chambre Régionale des comptes concernant le contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Guilers pour la période 2017 à 2022.

Le rapport fait un état factuel de la situation de la commune. C’est une espèce d’audit externe qui offre un regard transversal même si les conclusions présentées ne font pas un bilan exhaustif. Dans un premier point, il présente les caractéristiques du territoire et la stratégie de densification mise en œuvre. Sont ensuite abordés les services à la population par la mise en lumière du soutien aux différentes associations avec un focus sur la concession de l’accueil des jeunes enfants. Puis viennent les sujets de la gestion budgétaire et de la fiabilité des comptes. Enfin, le quatrième et dernier paragraphe détaille la situation financière.

De fait, ce rapport est très intéressant, il offre un point de vue intègre et non partisan sur la situation de Guilers. Nous invitons d’ailleurs les guilériens à en prendre connaissance, il sera disponible sur le site de la mairie et celui de la chambre régionale des comptes à l’issue de ce conseil municipal dans un délai raisonnable, j’imagine.

Nous en profitons pour remercier les services municipaux de la qualité et de la quantité des tâches accomplies pour répondre aux exigences de la chambre régionale des comptes. Nous souhaitons aussi souligner l’évolution positive mise en exergue de la gestion financière et de l’information budgétaire aux élus depuis 2021, même si quelques points sont perfectibles. Merci encore aux services municipaux !

Nous remercions aussi les acteurs, bénévoles pour certains, qui permettent une très grande qualité des services rendus à la population dans les domaines social, culturel, sportif et de l’enfance.

Mais ce rapport est aussi l’occasion de revenir sur certains échanges tenus lors des différents conseils municipaux et sur certaines de nos prises de position.

En effet, la chambre régionale des comptes observe dans la synthèse que « le financement d’opérations d’investissement majeures […] a dégradé les équilibres budgétaires. Cette situation […] traduit notamment les conséquences de la construction d’un équipement à vocation supra-communal, sans les financements partenariaux initialement envisagés. » Elle précise ensuite que « le retour à une situation financière favorable en 2021 a résulté d’une augmentation de trois points du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties, dans la continuité des hausses votées pour chaque exercice de la période de contrôle, et d’un report d’opérations d’équipements. » Enfin, « elle conclut à la possibilité d’une restauration progressive des marges de manœuvre financières d’ici 2026, à partir de mesures fiscales et de gestion, de nature à restaurer la capacité d’autofinancement brute et par une limitation de l’investissement à l’entretien et au renouvellement du patrimoine, excluant la réalisation de nouvelles opérations. »

Référence est faite ici à la piste d’athlétisme couverte évidemment. On comprend bien que le besoin en autofinancement pour la réalisation de cet équipement vous a contraint à augmenter les taux de la TFPB et à reporter la mise en œuvre d’autres projets. On comprend aussi que pour la fin du mandat les marges de manœuvre financières ne seront restaurées qu’à condition d’augmenter encore la taxe foncière, de maintenir voire accentuer la pression sur les charges de fonctionnement et d’exclure de l’investissement tout nouveau projet.

Ces éclaircissements corroborent donc les mises en garde que nous formulons régulièrement. Par exemple lors du dernier conseil municipal :

– M. Jacopin sur le CA2022 qui analyse la situation financière et qui relève : « un besoin radical de financement » ; « une pression mise sur les services rendus dont la finalité est de dégager un maximum d’autofinancement pour alimenter la section investissement ».

– M. Simon sur la piste d’athlétisme couverte et le vestiaire : « Ce projet n’était-il pas trop onéreux pour le budget de notre commune ? N’a-t-il pas été mené au détriment d’autres investissements ? »

Les questions formulées par M. Souriment et Mme Déniel sur les abandons des projets de Scrumble à Chateaubriand et de vestiaires à Penfeld trouvent enfin une réponse sans ambiguïté, à savoir : limiter au maximum l’investissement dans de nouveaux projets jusqu’à la fin du mandat ! Ou encore lorsque nous intervenions au conseil municipal de mars 2022 : « Aujourd’hui, le poids de la dette lié aux choix de votre équipe municipale, votre « quoi qu’il en coûte », vous contraint à la plus grande prudence et offre peu de perspectives, d’ambition, de vision pour l’avenir. […] Cette nouvelle hausse de la fiscalité locale représente pour vous une mesure de prudence, pour nous elle représente une caution donnée à vos imprudences passées. »

En réponse, peut-être allez-vous une nouvelle fois détourner nos propos et faire croire aux guilériens que nous vous reprochons de dépenser trop et de ne pas investir suffisamment. Paradoxe poussé à l’absurde (Ces allégations mensongères, vous les teniez le 10 mars 2022 lors du conseil municipal (PV p38) et que l’on retrouve dans l’expression libre de la majorité du GuilersMag’ de mars 2023). Mais les observations de la chambre régionale des comptes sont sans équivoque : vos choix sont à l’origine de la situation financière actuelle de la commune qui se traduit par la limitation de l’investissement à l’entretien et au renouvellement du patrimoine alors que le contexte de réchauffement climatique attend des collectivités un engagement sans précédent.

Bien ! La situation est clarifiée. Nous avons maintenant tous conscience des difficultés et l’actualité nous rappelle sans cesse les enjeux de sobriété, de résilience, de transition.

Nous ne sommes qu’à mi-mandat. Il reste trois ans à ce conseil municipal pour agir et anticiper l’après. Nous sommes des personnalités variées aux parcours multiples, possédant des points de vue différents, mais nous, les 29 élus, sommes tous engagées pour Guilers.

De plus, la commune s’appuie sur des services municipaux réactifs et performants. Et nous connaissons bien la richesse de notre réseau associatif et le dévouement de nos bénévoles. Nous possédons des atouts indéniables.

M. le maire, nous avons tous conscience de la nécessaire bifurcation des territoires, de notre territoire, vers un projet plus sobre, plus résilient. Les enjeux sont énormes et nous avançons vers l’inconnu. Des choix devront être faits et acceptés par la population.

M. le maire, rien ne se fera sans l’implication des citoyens. Nous devons revoir les modalités de dialogue. Appuyons-nous sur nos atouts, mobilisons l’intelligence collective, ouvrons la démocratie.

Je termine ce propos en citant la conclusion de notre intervention lors du conseil d’installation fin mai 2020 : « Nous espérons que vous aurez entendu le besoin de renouveau en matière politique, ce besoin de retour aux sources de la démocratie lorsque les individus découvraient qu’ils pouvaient parler, débattre, décider ensemble. »

3 à 6. Subventions aux associations (ABSTENTION)

Mes propos seront similaires à ceux de 2021 et 2022. Nous sommes évidemment conscients que la commune investit pour les associations, qu’elle entretient les locaux, qu’elle met à disposition des infrastructures communales, qu’elle participe financièrement grâce aux subventions et aux subventions exceptionnelles.

Mais nous n’allons pas changer de position, nous sommes pour le versement, mais contre cette non augmentation depuis 9 ans.

Nous nous abstiendrons donc sur le vote des subventions

En commission M. SEITE nous a parlé d’une réflexion pour la saison prochaine. Nous sommes évidemment intéressés et motivés pour y participer.

Point 6 : Nous avons entendus les arguments sur le remboursement du bonus territoire CTG, pour cette année et logiquement cette année seulement.

7.Subventions exceptionnelles (POUR)

Nous allons voter pour ! Nous avons enfin pu consulter les dossiers de subventions exceptionnelles hier. Nous espérons pouvoir les examiner en commission l’année prochaine afin d’en échanger ensemble.

9.TLPE (POUR)

Les tarifs de la TLPE sont modifiés. Pour faire bref, ils sont diminués pour les petites surfaces publicitaires et majorées pour les grandes surfaces. Ceci va dans le sens d’une de nos interventions passées, nous validons donc ces évolutions.

15.Cession (CONTRE)

La maison, située 13 place de la Libération dans le centre bourg de Guilers a été acquise en 2022 par la municipalité dans le cadre de la politique de renouvellement urbain et de redynamisation du centre-bourg.

Moins d’un an après, sans qu’aucune concertation n’ait eu lieu, on nous propose de revendre le bien à un promoteur immobilier. Celui-ci inclurait ce bien dans la construction d’un immeuble collectif à vocation d’habitat avec un espace commercial en rez-de-chaussée du bâtiment.

Si nous sommes tout à fait conscients des objectifs métropolitains inscrits au PLUi, visant la construction de logements répartis pour moitié entre densification et extension urbaine, la politique de cession systématique des biens communaux à des promoteurs, empêche la commune d’avoir la main sur le devenir des espaces commerciaux. Elle n’est plus à même d’influer, par des politiques d’incitations, sur le type de commerce à favoriser selon les besoins identifiés.

Le promoteur se contentera, lui, d’attribuer l’espace commercial au commerçant présentant le plus de garantie pour lui.

Un autre choix aurait pu être fait, celui d’acquérir le bien attenant, l’ex Bar Le Balzan, et de proposer une vraie concertation avec tous celles et ceux qui sont intéressés par le devenir du centre bourg.

La rénovation urbaine ne peut réussir que si elle est comprise, acceptée et relayée par les habitants. La dynamisation du centre bourg ne devrait-elle pas intégrer une qualité accrue des espaces publics, des projets d’habitats innovants qui encouragent la mixité sociale, générationnelle et l’habitat participatif ? Des projets ou la mise en place de lieux de convivialité et de rencontre serait une priorité ? En terme environnemental, comment ne pas être inquiet sur la saturation du bourg en termes de circulation, stationnement et bétonisation ?

Nous ne sommes pas partisans de l’immobilisme mais d’une vraie réflexion, passant par l’exploration des possibilités de restructuration ou de reconstruction, avant d’envisager toute construction nouvelle en matière de logements et de commerces.

En conclusion comment pourrait-on se prononcer favorablement pour une cession qui se traduira par un projet urbain dont on connaît seulement le nombre de niveau et de logements, impossible de savoir s’il répond au besoin de notre commune et de ses habitants et s’il sera de nature à redynamiser le centre bourg.

Nous voterons contre cette cession.

Conseil Municipal du 15 mars 2023

Interventions de la minorité

Approbation du compte administratif 2022 
En investissement, le remboursement du capital (647 000€) représente 30% des
dépenses réalisées de la section. Une exécution de seulement 62% du budget dédié aux
dépenses d’équipement. Malgré cette faible réalisation et un excédent de fonctionnement
capitalisé de 1 000 000 €, la section affiche un déficit de 610 000 € reportée au BP 2023.
Le poids de la dette limite les marges de manœuvre et les nouveaux investissements.
Du côté du fonctionnement, en recettes, le désengagement de l’Etat (-153 000 € au chap
74 de 2020 à 2022) est très largement compensé par la hausse des recettes fiscales
(+727 000€ sur la même période !).
Côté dépenses, on note la stabilité des effectifs, le non-recrutement de policiers
municipaux, le non remplacement d’ETP dédiés aux commerces et au développement
durable. A noter une nouvelle fois, un virement à la section investissement de plus d’un
million d’euros. Tout en dégageant un résultat positif de 250 000€ ! C’est dire la pression
qui est mise sur les services rendus. La finalité est celle que nous contestons depuis le
début du mandat, à savoir dégager un maximum d’autofinancement pour alimenter la
section investissement.
Un point de vigilance sur les taux d’épargne brute de 25% en 2021 et 22% en 2022. Entre
10 et 15%, c’est dit-on un signe de bonne gestion pour dégager de l’autofinancement. Au-
delà, et dans ces proportions, ça révèle plutôt d’un besoin radical de financement.

Vote: Contre

Budget primitif 2023
C’est vrai, la période n’est pas facile pour les particuliers comme pour les collectivités et
l’Etat. Les crises successives : Covid, guerre en Ukraine avec leurs conséquences
économiques : forte augmentation des prix du gaz, de l’électricité, des matières premières,
retour d’une inflation élevée, hausse des taux d’intérêt. Pour la collectivité cela se traduit
par des taux d’intérêts qui augmentent +84 000 € par apport au réalisé 2022. Les fluides
qui prennent +92%. Au total ce sont environ 200 000€ de coûts supplémentaires qui
contraignent au passage à revoir à la baisse le virement à l’investissement (800 000€).
Cependant, les crises n’expliquent pas tout. Il serait trop simple et bien malvenu de leur
imputer toutes les difficultés.
Depuis le début du mandat, quel est votre projet ?
nous naviguons à vue, et avons été incapables d’observer une ligne politique claire. Mes
collègues l’ont évoqué largement, la prévision et l’exécution des AP ont de quoi
questionner. Les positions de majorité sont difficiles à suivre :
-Chaudière gaz ou chaufferie bois ?
-Police municipale votée mais pas de recrutement
-Scramble ou pas scramble ?
-Réhabilitation du gymnase de Penfeld ou pas ?
-Déclassement de l’espace Joubin ou remise en état ?
-Y a-t-il un projet de développement durable ou le réduit-on a peau de chagrin ?
etc…
Ces tergiversations, ces tâtonnements, ces renversements de situation nous interpellent.
Les recettes fiscales sont en constante augmentation, les aides de l’Etat se stabilisent, il y
a des incertitudes qui incitent à la prudence mais rien n’empêche d’avoir des orientations
claires, des objectifs pour lesquels on met en place des chantiers, des actions.
Dans ce budget nous n’avons rien de tout cela mais une diminution drastiques des projets
d’investissement, recherche d’un autofinancement maximum au détriment de certaines
ambitions supportées par la section de fonctionnement. La majorité semble prendre la
mesure de la situation budgétaire et en filigrane semble reconnaître que ce mandat sera
loin des promesses de campagne.
Nous votons contre le CA 2022 et le BP 2023.

Actualisation de l’autorisation de programme: réalisation d’une piste d’athlétisme couverte et d’un vestiaire
Monsieur le maire, mesdames et messieurs les conseillers,
L’année 2023 marque la fin de la réalisation d’une piste d’athlétisme couverte et d’un
vestiaire. Le projet avait été présenté au conseil municipal le 30 novembre 2017.
Les débuts des travaux étaient prévus à l’automne 2018 avec une réception fin 2019 pour
un coût de 2 377 000€.
Le constat que l’on peut faire c’est que le projet a pris du retard et a vu son budget gonfler
à 3 657 863€ avec un autofinancement de 2 569 969€ au lieu des 587 678€ prévu au
départ soit une facture pour la commune multipliée par 4.
Vous allez me dire que le projet a évolué, que des vestiaires ont été rajouté, et que Guilers
dispose désormais d’un superbe outil.
C’est vrai, vous avez raison mais on est en droit de se poser plusieurs questions :
– peut-on parler de bonne gestion avec un autofinancement multiplié par 4 ?
– ce projet n’était-il pas trop onéreux pour le budget de notre commune ?
– n’a t-il pas été mené au détriment d’autres investissements ?

Vote: abstention


Actualisation de l’autorisation de programme: restructuration extension du restaurant scolaire Chateaubriand
Mesdames, messieurs,
Nous votions il y a un peu plus d’un an une autorisation de programme pour la
restructuration et l’extension du restaurant scolaire de Châteaubriand de 567 000 €.
Nous votons aujourd’hui une AP pour la restructuration de 200 000 €.
Nous avons cru comprendre en commission plénière que le projet de scramble était
abandonné à cause de la pandémie de Covid.
Ma question est : qu’en est-il du nouveau projet sans extension et sans scramble ?

Vote: abstention


Annulation de l’autorisation de programme: réalisation de vestiaires attenants au gymnase de Penfeld
Monsieur le maire, mesdames et messieurs les conseillers, notre assemblée votait en fé-
vrier 2021 la création d’une autorisation de programme visant la réalisation de vestiaires
attenants au gymnase de Penfeld pour un montant TTC de 505 000 € dont 230 000 €
d’autofinancement estimé. Il y a un an, après une première flambée du coût des maté-
riaux, la consultation lancée pour la construction des vestiaires est déclarée sans suite. Et,
la semaine dernière en commission, nous apprenons la décision d’abandonner purement
et simplement cette procédure d’appel d’offres. Annulation du projet donc, justifiée par une
nouvelle envolée des coûts (liée au contexte international évidemment).
L’abandon de ce projet fait écho au site de Penfeld dans son ensemble. Quelle vision pour
cet espace acquis au début de votre premier mandat ? Quelle ambition pour ce lieu qui
mélange milieu naturel, équipements sportifs et patrimoine ? Est-ce que les utilisateurs
potentiels y voient un intérêt ? Est-ce que les associations sportives jugent pertinent le
développement d’infrastructures éloignées du bourg ? Ces questions mériteraient d’être
soulevées.
Par exemple, l’expérience récente des bleuets de Guilers (l’association sportive de basket)
qui subissent encore les déplacements dans la salle de Penfeld avant la finalisation des
travaux dans la salle Kerdrel, offrirait un point de vue intéressant. L’éclairage par les fous
du volant (l’association sportive de badminton), utilisateurs hebdomadaires de la salle de
Penfeld, permettrait lui aussi d’élargir le champ de vision…
En conclusion, vue la grande fébrilité de la situation financière de notre commune, nous ne
voterons pas en défaveur de cette délibération. Nous ne pouvons, non plus, voter en
faveur étant donnée l’absence de vision. Nous nous abstiendrons donc. Cependant, nous
vous soumettons une proposition : ne serait-il pas intéressant de mener d’ici à la fin du
mandat une consultation citoyenne impliquant les utilisateurs et les associations sur
l’avenir de ce site à fort potentiel ?

Vote: abstention


Actualisation de l’autorisation de programme: opération rénovation énergétique du patrimoine communal
Monsieur le maire, 
Le développement durable et la rénovation énergétique semblaient un axe fort du man-
dat doté jusque-là de 4.4M€.
Pouvez-vous m’expliquer pourquoi l’autorisation de programme pour la rénovation énergé-
tique du patrimoine communal est divisée par 4 ? Comment expliquez-vous un si grand
décalage par rapport aux prévisions ?
Les rénovations énergétiques ne sont-elles pas recommandées pour que la commune
puisse faire des économies sur les coûts d’énergie à moyen terme ? Quels sont les projets
qui subsistent sur cette enveloppe resserrée ?

Vote: contre


Intervention conventions association Penn Ar Slot et Fablab Iroise

L’arrivée de ces deux associations à Guilers est une très bonne nouvelle et nous nous en
réjouissons. Par contre le lieu nous pose questions. N’aviez-vous pas déclaré lors du
conseil municipal du 22 avril 2021 : « Il faudra plutôt un audit de la population pour décider
de l’avenir de cette salle, qui est d’une autre époque et contient beaucoup d’amiante. Ce
bâtiment, qui a abrité l’ancien patronage, a une histoire. Avant la fin du mandat, il y aura
un choix à faire… »
Visiblement le choix vous l’avez fait et sans audit préalable de la population.
Quel est l’état de cet équipement ? Le budget prévu pour les travaux paraît très faible et la
facture pour l’utilisation de cette passoire thermique risque d’être salée. Les associations
auront des machines, du matériel très onéreux sur place, la sécurisation de cet espace est
aussi posée.

Vote: pour

Questions diverses
M. le maire,
« Que dire de ce budget ?
Ce budget que vous nous proposez est, je l’espère, un budget de transition, qui sinon
ressemble beaucoup [au début de cette] mandature […] : pas de vision pour l’avenir
proche et lointain, pas de volonté de se battre sur les dossiers mal réglés et mal calculés
[…]
Vous vous targuez d’un endettement raisonné et maîtrisé pour Guilers. Celui-ci ne pourra
se maintenir au niveau où il est dans les années futures. Il faut que les guilériens le
sachent, certains de vos [choix] inappropriés et très coûteux auront des conséquences sur
l’investissement dans des projets d’avenir que beaucoup de guilériens et d’associations
réclament. »
M. le maire, je viens de vous citer. Pourtant ces quelques lignes datant du 7 février 2008
semblent adaptées à la situation actuelle. Vous étiez alors dans l’opposition et vous
interveniez lors du conseil municipal dédié au budget à quelques semaines des élections
municipales que vous gagnerez d’une dizaine de voix.
Vous sembliez soucieux de maintenir un endettement raisonné. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Celui-ci vous échappe et vous contraint pour le reste du mandat à la plus grande
prudence. « Gouverner, c’est choisir », votre équipe nous l’a suffisamment rappelé, mais
c’est aussi anticiper, prévoir, rester prudent en somme avant que d’éventuels imprévus ne
surviennent, avant qu’un contexte inflationniste ne nous fasse tomber dans le piège.
Vous sembliez prêt à écouter les guilériens, à répondre à leurs attentes. Qu’en est-il
aujourd’hui ? Êtes-vous prêt, maintenant que vous prenez de la distance, à solliciter
l’opinion de nos concitoyens ? N’est-ce pas le moment, alors que notre capacité à investir
est limitée, de prendre le temps de la réflexion, de mobiliser tous les acteurs et citoyens
intéressés ? N’est-ce pas le moment de sortir de nos postures partisanes alors que le
contexte économique et surtout l’urgence climatique et écologique attendent que nous
nous engagions vers une résilience de notre territoire, vers une capacité à s’adapter aux
changements en cours.
Nous sommes à mi-mandat et ce que nous observons de la scène politique nationale ne
nous plait guère. Vous en conviendrez je pense. Notre minorité n’a pas la main sur les
politiques menées ni sur le ton donné à cette instance d’ailleurs. Alors, je vous pose une
dernière question : est-ce que la deuxième partie du mandat se poursuivra comme avant,
à la manière d’un hémicycle bouillant, ou peut-on espérer pour l’avenir des guilériens un
changement de posture politique ?

CM du 26 janvier 2023

Propos liminaire de la minorité

Comment faire le bilan de cette année morose ? Comment se projeter face à un avenir incertain ?

Une année 2022 qui a vu les crises s’accentuer, s’accumuler, s’enchevêtrer même. En vrac ! Ukraine, climat, covid-19, énergie, environnement, péril démocratique, logement, inflation et j’en passe. A en être hébété ! Et le maître mot pour pallier à certaines d’entre elles pourrait être la sobriété. Incités ou contraints pour beaucoup à y tendre, pas à pas, concernés, apportant chacun sa pierre à l’édifice, solidaires, persévérants… Que cette année 2023 soit celle de l’unité !

En 2023, à Guilers, nous allons voir le bureau de La Poste fermer. La majorité a fait ses choix. Nous aurions souhaité que cette orientation soit présentée aux guilériens, qu’elle soit débattue lors de réunions publiques. Personne ne sachant tout sur tout, ces consultations auraient permis la multiplication des points de vue et des expériences. Et puis dans un contexte de défiance envers le politique, c’est aussi un moyen de faire saisir les enjeux et les difficultés de l’exercice. C’est surtout le moyen rendu aux citoyens de participer aux décisions. Puisque nous sommes en période de vœux, nous en faisons un ! Plutôt que de vendre les locaux actuels de La Poste à un promoteur immobilier, lançons un projet participatif autour de cette question : quel avenir pour ce bâtiment ? Faites confiance aux Guilériens, ils ont des idées. Des habitants qui portent un projet, d’autres qui participent aux réunions, d’autres encore qui apportent une aide ponctuelle… 2023 pourrait être l’année du collectif, celle de la pluralité !

Lors de la cérémonie des vœux du 6 janvier dernier, vous avez évoqué la difficulté du mandat d’élu qui conduisait beaucoup de maires à jeter l’éponge. Changer le regard des citoyens sur les élus passe par l’éducation. Quoi de mieux qu’un conseil municipal des jeunes pour le faire ? Intéresser les jeunes aux affaires publiques, les faire participer à la vie de la cité, les aider à construire leur citoyenneté. Il y a aujourd’hui plus de 2500 CMJ en France, pourquoi pas à Guilers ?

Nous soumettons ces deux propositions aujourd’hui, alors que l’un des points à l’ordre du jour est le débat d’orientation budgétaire et que, nous le verrons dans la conclusion du rapport, le contexte invite à la prudence. Effectivement, leurs mises en œuvre auraient une traduction budgétaire : la vente des locaux de La Poste ne serait plus intégrée dans les recettes et un budget participatif ainsi que la création du CMJ seraient inscrits dans les dépenses. Le bénéfice de ces actions n’est donc pas financier, il est davantage à chercher du côté de l’humain, de la citoyenneté, de la démocratie.

Rep : aucun commentaire….

Retour sur le conseil du 15 décembre

Fermeture du bureau de Poste, ouverture d’une Agence Postale Communale,

Notre intervention:

Monsieur le Maire, Mesdames et messieurs les conseillers,
Permettez-moi de rappeler rapidement la genèse du dossier.
Fin 2020, La Poste prévient Monsieur le Maire qu’elle envisage la fermeture du bureau le jeudi
compte-tenu de la baisse fréquentation. La majorité, je cite, « prend les devants » et amène le sujet d’une fermeture du bureau au profit d’une Agence Postale Communale (APC). La décision du Conseil Municipal de janvier 2022 acte l’entame des discussions pour cadrer l’éventuelle création d’une APC.
Depuis, aucune information à destination des élus, ni des Guilériens inquiets, ni aucune consultation sur les attentes des citoyens concernant ce service public auquel les habitants sont très attachés.De plus, à notre connaissance, La Poste n’a pas fait de saisine écrite comme le prévoit le contrat de présence postale.
En résumé, la création de l’APC est à l’initiative de la municipalité, reconnaît L’adjointe chargée du dossier en commission ce lundi, pour anticiper et améliorer le service rendu, dit-elle.
En l’absence d’arguments solides, nous nous sommes demandé quels sont les intérêts de cette APCpour l’usager, pour la mairie, pour le contribuable local, et enfin pour la Poste.


1- Pour l’usager :

Deux entrées :
– Les horaires. 27h d’ouverture pour le bureau de Poste contre 24h pour l’APC. Seul
avantage, une ouverture d’une demi-heure supplémentaire le lundi et vendredi de
jusque 17h.
– Les services. Vous nous assurez qu’ils seront les mêmes. Nous en doutons sérieusement.
C’est pourquoi nous avons demandé en commission un comparatif des services rendus
en bureau de poste et ceux rendus en APC. Nous n’avons rien reçu depuis.


2- Pour la commune :
– Perte d’un loyer d’un loyer de 1900€ mensuels payés par la Poste pour ses locaux actuels
– Coût lié aux personnels nécessaires pour exercer les missions sans compter les coûts
indirects d’organisation et les frais généraux
– 30000 € de reste à charge pour les travaux d’adaptation et de rénovation de l’accueil
3- Pour le contribuable :
Une partie de ses impôts locaux serviront à financer l’activité alors que le contribuable
finance déjà via ses autres impôts les services de la Poste, Il payera donc 2 fois !


4- Pour la Poste :
-Économie du loyer mensuel et d’un personnel et des frais RH d’organisation du service
– 30000 € de participation aux travaux
– 1070 € mensuels de participation aux frais du service APC.


A première vue, La Poste sort grande gagnante de cette restructuration. A moins que l’on ne nous ait pas tout dit.
Enfin, dans un contexte ou le budget de la commune est contraint par la dette, le désengagement de l’Etat et la crise inflationniste, ou les services ont déjà beaucoup de travail, est-il bien raisonnable de se substituer à La Poste dans l’exercice de ses missions non rentables ? Dans de nombreux secteurs, le service public est déliquescent, la commune a-t-elle vocation à suppléer les entités en charge de ces services ? Aurons-nous bientôt des guichets CAF, un pôle emploi à la mairie, assurés par des agents communaux ? Sérieusement, nous pensons que la commune devrait plutôt centrer ses efforts financiers, matériels et humains sur ses missions propres et d’avenir.


Voilà notre position, nous votons donc contre. Merci.

Suite à notre interpellation, voici les réponses (reçues à ce jour) des candidats aux élections législatives sur le devenir du bureau de poste à Guilers.

Melvyn HITA et Morgane PERNOT-GOARVOT, Les candidats du POID sur la 2ème circonscription du Finistère (Brest-ville) s’insurgent devant la décision de la Poste de fermer le bureau de Poste sur la commune de Guilers. Impensable de voir une commune de plus de 8.000 habitants sans bureau de poste de plein exercice. La direction de la Poste tente de fermer ses bureaux de postes partout en France, de privatiser ses services. Ceci est inacceptable. Le POID soutient la manifestation du mardi 5 avril à 15 heures à Guilers pour le maintien du bureau de Poste. Les candidats du POID se prononcent clairement pour le retour au monopole public de la Poste, pour sa renationalisation, l’arrêt des suppressions des bureaux de Poste (dont celui-ci) et la restauration du statut du personnel.

Pierre Yves CADALEN (NUPES)« Je tiens à affirmer mon soutien plein et entier au maintien d‘un bureau de poste à Guilers. L‘attachement de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale aux services publics de proximité est l’un des points centraux de notre programme. Avec 8 000 habitants, il est à la fois essentiel et sensé que La Poste soit pleinement maintenue à Guilers, ce qui signifie que le bureau de poste doit y perdurer. Nous soutiendrons les mobilisations allant en ce sens »

Jean CHARLES LARSONNEUR ( Député sortant)« Les services publics et les services offerts par La Poste en particulier sont essentiels pour la vie de nos communes et de nos quartiers.Je crois aux vertus de la concertation, de l’échange et de l’information du public. De très nombreux Guilériennes et Guilériens, lorsque je suis allé à leur rencontre au cours des derniers mois, m’ont alerté à ce sujet, et je les en remercie vivement. Je déplore que La Poste et le conseil municipal n’aient pas fait montre de plus de transparence vis-à-vis des habitants de la commune.La Poste n’a pu que constater, comme nous tous, l’effondrement d’une grande partie du service courrier, encore amplifié par le crise du COVID et le recours accru au numérique. Il apparaît toutefois impératif de maintenir un guichet pour les services essentiels de poste et de banque, en particulier en direction de nos aînés et des personnes vulnérables. Nous devons vivre avec notre temps et avec l’évolution des usages, mais je ne crois pas à une société du « tout numérique », qui laisse certains sur le bord du chemin et complique la vie du plus grand nombre, par exemple à travers des plateformes téléphoniques défaillantes. Le contact humain est fondamental.Dès lors, la décision d’ouvrir un guichet en mairie, lieu bien identifié de tous et central pour la vie citoyenne, me paraît nettement préférable à un relais en supérette, qui offrirait moins de services et serait moins accessible pour certains publics. Je serai vigilant quant à la bonne mise en œuvre de ce guichet en mairie, comme je le suis déjà s’agissant du reclassement en proximité des personnels de La Poste, qui savent pouvoir compter sur mon plein soutien.

Mikael CABON :Le maintien d’un service public de qualité est une priorité, et à juste titre, pour nos concitoyens, en particulier les plus âgés. Concernant le bureau de poste de Guilers, je suis fervent partisan de l’efficacité et de la continuité : l’important est de conserver ce service nécessaire à la population, sous quelque forme que ce soit, y compris sous la forme d’une agence postale communale. Ce n’est peut-être pas la réponse idéale mais c’est la moins mauvaise des solutions dans un contexte de diminution des volumes d’activité aux guichets postaux. Je salue par ailleurs le travail de l’équipe municipale pour trouver une solution à cette situation qui permet de maintenir un service postal de proximité et de qualité pour les habitants de Guilers .

Conseil : la minorité fait des propositions, aucun écho du côté majorité !

Le gros dossier de ce conseil : les subventions pour les associations

Depuis 10 ans, la majorité  ne propose aucune revalorisation des subventions. Si on applique simplement le montant de l’inflation depuis 2014, le forfait de 211€ passerait à 235€.

En continu depuis 2014, on observe donc une baisse relative des subventions aux associations.

Difficile, pour la minorité, de voter en faveur de la proposition de la majorité.

Si nous avons choisi l’abstention c’est parce que nous sommes POUR le versement des subventions et CONTRE une année supplémentaire sans augmentation.

Pour expliquer son choix, la majorité développe un argument étonnant. Les associations posséderaient des bas de laine importants, certaines feraient même des placements financiers. C’est face à ce constat que depuis 2014 il y a un gel des subventions.

Si la municipalité a connaissance d’associations qui ont des réserves financières disproportionnées, pourquoi continuer à leur octroyer des subventions ? D’autre part, mettre toutes les associations dans le même sac c’est un peu fort de café !

Si vous êtes adhérent d’une association, vous savez bien que cette baisse des subventions est compensée par une hausse des cotisations avec le risque d’exclure les plus modeste…

Autre volet du dossier subventions, les subventions exceptionnelles.

On demande aux élus de voter des montants sans connaissance des dossiers. Sont-ils justifiés, trop faibles ? Trop élevés ? Impossible de le savoir. Nous avons proposé qu’a minima une commission puisse étudier les dossiers et faire une proposition financière. Cette volonté de transparence ne semble pas être partagée puisque la proposition n’a pas été retenue. Là aussi nous avons choisi l’abstention face à un manque de transparence évident.

Pour finir, le dossier du dispositif argent de poche.

Guilers a enfin décidé de le mettre en place. Le principe consiste à permettre à des jeunes d’effectuer des missions pendant les vacances scolaires, celles-ci étant rémunérées à hauteur de 15€ par demi-journée.

Nous avons rappelé lors du conseil que de nombreuses communes l’ont déjà mis en œuvre depuis plusieurs années, que Gouesnou par exemple a produit un règlement intérieur très intéressant, que Plouzané demande une lettre de motivation du jeune. Pour le maire, il ne faut pas trop de règles et règlements. On va le mettre en place et après on verra !Le problème c’est que si le législateur prévoit de plus en plus de textes pour la mise en place de dispositifs, c’est pour éviter les abus et assurer l’égalité et la transparence.

Bâtir un règlement intérieur sur la base des retours d’expérience des autres communes au sein d’une commission extra-municipale (élus, habitants, acteurs concernés) semble une solution plutôt efficace. Proposition que nous avons formulée. Sera-t-elle mise en place par le bureau municipal ? L’avenir nous le dira.

En conclusion, les conseils municipaux se suivent et se ressemblent. La minorité ne reste pas dans une opposition stérile et fait des propositions. Malheureusement le bureau municipal ne prend pas la peine de les étudier, certain d’avoir une majorité pour leurs propositions.

Le débat , l’échange et la confrontation des idées n’a décidément pas sa place à Guilers et nous le déplorons.

Avenir de la poste à Guilers : la minorité informe !

Suite à l’annonce d’évolution de la présence de La Poste à Guilers avec la fermeture envisagée du bureau de poste et la création d’une Agence Postale Communale, la minorité a adressé le courrier suivant au président de la Commission départementale de présence postale territoriale, M. Corolleur, maire de la commune de Plourin.

Dans sa réponse, le président ne fait que reprendre les arguments habituels : évolution des modes de consommation et baisse de la fréquentation de 50 % en 10 ans. Il confirme aussi que plusieurs rencontres ont eu lieu entre les représentants de la commune et ceux de La Poste.

Revenons sur ces divers arguments :

1- Les modes de consommation ont évolué

Effectivement, personne ne peut nier les possibilités qu’offre Internet et l’impact notamment sur l’envoi de plis postaux. Cependant, l’évolution des modes de consommation a provoqué une forte augmentation de l’activité colis. De plus, il ne faut pas oublier celles et ceux qui ne maîtrisent pas la dématérialisation et celles et ceux qui ne la souhaitent pas pour effectuer leurs démarches.

D’un côté, par la multiplication de supports publicitaires, La Poste vante toute une quantité de services proposés, mais de l’autre, elle ferme les bureaux de Poste, lieu d’échange direct entre elle et ses clients, et diminue en conséquence la qualité du service proposé.

2- La baisse de fréquentation

Depuis 2012, il y aurait une baisse de fréquentation de 50 % sur Guilers, permettant à La Poste de justifier la réduction de son personnel (passant de 3 temps plein puis 2 et 0,95 aujourd’hui).

La baisse de fréquentation s’explique probablement par l’évolution des modes de consommation, cependant la demande existe toujours. De plus, à réduire année après année les plages d’ouverture et la corrélation entre ces plages et les heures de forte affluence, les décisions prises par La Poste accentuent la baisse de fréquentation. Pas un mot sur la crise Covid dont l’impact n’est plus à démontrer !

3- Les rencontres représentants de la commune – Poste

Depuis 2020, date des dernières élections municipales, aucune communication sur le sujet n’a été faite en conseil municipal ou en commission jusqu’à ce vote le 27 janvier 2022 d’une résolution sur le principe de création d’une Agence Postale Communale. Rien non plus dans les nouvelles de Guilers, le Guilers Mag ou la page Facebook de la mairie. Ce sujet ne concerne-t-il pas les habitants ? Tous les élus ne devrait-ils pas être impliqués, animés d’une volonté commune de préservation du service public ? Ce sujet ne concerne-t-il que le Maire et La Poste ?

4- Présence postale sur le département

Il y a 277 communes dans le Finistère. Il comprend 249 points de contacts Poste dont 112 agences communales, 101 bureaux de poste et 36 relais commerçant.

Selon les données de l’INSEE en 2017, Guilers compte 7981 habitants et se place en 18ème position du tableau démographique des villes du département.

Parmi les 20 communes les plus peuplées, seule Ergué-Gaberic ne possède plus de bureau de poste. Mais, celle-ci est dotée d’une Agence Postale Communale, d’un espace client pro, d’un relai poste et de 4 relais Pick Up. (A Guilers pour l’instant nous n’avons que 3 relais Pick up en plus du bureau de Poste)

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et mettent en évidence que la fermeture du bureau de Poste de Guilers ne s’impose pas. En revanche, relocaliser celuici dans des locaux plus adaptés à l’activité actuelle serait une piste à étudier.

Pour les élus « Citoyen·ne·s, ensemble pour Guilers » :

Gwenael Kerjean.

Avenir de La Poste à Guilers

Malgré l’horaire, 15h un mardi, les Guilériens ont répondu présents lors du rassemblement devant le bureau de poste. Beaucoup ne comprennent pas sa fermeture dans une commune de plus de 8000 habitants avec plus de 500 logements en construction.

Maintenir le bureau de poste à Guilers, ne pas céder à la pression des responsables de La Poste et maintenir ce service public de proximité, voilà leur attente.

Dans sa prise de parole, le responsable de la CGT a rappelé qu’une fermeture serait irréversible et que les services proposés par une Agence Postale Communale seraient bien en deçà de ceux proposés aujourd’hui. Il a aussi rappelé que la fermeture du bureau de poste ne peut se faire qu’avec l’aval du maire.

Les manifestants ont ensuite pris la direction de la mairie afin de lui remettre la pétition signée par 1500 habitants. Le maire a reçu une délégation de la CGT. A la sortie le constat est clair : le maire n’entend pas mettre son veto, il préfère anticiper plutôt que d’attendre deux ans et voir les intentions de la poste en 2024. L’agence postale communale serait pour lui la meilleure solution pour assurer ce service public, les agents municipaux sont polyvalents et peuvent à l’issue d’une formation accomplir cette tâche. Il n’entend pas céder à la pression.

C’est donc main dans la main que le maire et La Poste discutent des conditions de fermeture du bureau de poste, chacun y trouvant son intérêt. Mais l’intérêt général, l’intérêt des guilériens, est-il bien défendu ? Le doute est permis et une certitude se dégage : Guilers sera la première commune de la métropole avec une Agence Postale Communale en lieu et place d’un vrai bureau de poste.

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NB : pas une ligne sur le sujet dans le dernier GuilersMag, la majorité n’a rien à dire aux habitants ?